Fédération Française des Amis de la Vieille Amérique

NÉCROLOGIE

Indian burial platform 1

 

CODY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Louis…

Cody, c’est comme cela qu’on t’appelait et qu’on te connaissait à Fort Rainbow et dans le milieu de la reconstitution du Vieil Ouest.

Te voilà arrivé au bout de la piste.
Nous sommes tous réunis ici pour te dire un dernier au revoir. Cody, toi le grand Cowboy, taiseux, discret, humble, généreux, libre, aimant les grands espaces, d’une grande sagesse et partageant volontiers son savoir. Nous devions venir te voir dimanche prochain avec Singer & Kelly, mais la maladie nous a pris de court et nous avons eu un train de retard sur elle.
Même si j’ai eu la chance de te dire au revoir lundi, les mots m’ont manqué.
L’émotion était trop forte, le chagrin m’empêchait de te dire à quel point tu as compté pour moi mon ami.
À cet instant, mes mots me semblaient si futiles, et d’un coup, c’était le vide dans ma tête, comme ce vide que tu vas laisser. L’émotion est toujours là, mais aujourd’hui, j’ai mes notes pour m’aider.

Et pourtant, nous en avons partagé des discussions interminables quand on s’appelait "pour parler chiffons" comme disait Odile, sur nos projets pour les camps à venir, sur ceux auxquels nous rêvions de participer, sur ce fameux projet de Chuck Wagon qu’il nous restait à concrétiser.

Aujourd’hui, tu n’es plus là, la tristesse et la douleur sont immenses.
Toi qui peinais tant à dormir durant les nuits sur les camps, tu as enfin trouvé le repos, et surtout, tu ne souffres plus car ces derniers temps ont été très difficiles pour toi tant physiquement que moralement.
Nos cœurs saignent et les larmes ne cessent de couler depuis ce déchirant au revoir mais te voilà délivré de cette horrible maladie.

Je me souviens encore de notre première rencontre en novembre 2011, au festival de la BD à Gradignan.
Moi, le passionné de western depuis mon enfance, je me suis retrouvé face à des cowboys et des Indiens en chair et en os.
Et parmi eux, il y avait ce grand cowboy taiseux, impressionnant, avec qui j’ai déjeuner. Nous avons parlé de nos films préférés, des westerns forcément, et je me suis surpris à penser comme quand j’étais gamin en me disant intérieurement : "Quand je serai grand, je veux être un cowboy comme lui."
Le week-end suivant, j’adhérais à l’association Fort Rainbow, entamant une grande aventure à tes côtés qui allait profondément marquer ma vie. Mais, au lieu de grandir, comme tu me l’as dit un jour : "on est resté des grands enfants et c’est à cause de p’tits cons comme moi que tu restais jeune".

Dès le début, tu m’as pris sous ton aile, me conseillant sur les tenues, les accessoires et la documentation à consulter. Tu voulais que je comprenne l’histoire des vrais cowboys, ceux qui avaient réellement traversé les grandes plaines de l’ouest, affrontant la poussière et le froid, bien loin des clichés d’Hollywood.
Tu étais une encyclopédie vivante, un passionné exigeant, toujours soucieux de l’authenticité et du détail et tu m’as transmis ta passion.

Tu as donc été mon parrain de reconstitution, tu m’as tout appris sur les bases de ce hobby, la fameuse règle des "3M" (Moins Mais Mieux) et bien plus.
Tu es devenu mon modèle et mon mètre étalon, la référence historique de Fort Rainbow. Quand quelqu’un avait besoin d’information sur les tenues historique tout le monde disait "demande à Cody, lui il sait"
Grâce à toi, j’ai découvert la passion de la reconstitution, l’amour du détail, la rigueur,  l’authenticité historique, mais aussi la camaraderie et la joie simple de revivre l’histoire ensemble.
On en aura parcouru de la piste côte à côte pour faire des camps, des festivals festivals et des expositions, dont la dernière sur ma BD sur "Lewis & Clark".
Chaque anecdote, chaque conseil, chaque éclat de rire sur le campement au coin du feu sous un ciel constellé d’étoiles ou au chaud dans notre cabane que tu aimais tant au Fort, resteront gravés en moi comme un héritage précieux.

Nous avions encore tant de projets. Ce rêve d’un véritable camp cowboy avec un Chuck Wagon, qui restait toujours à finaliser, mais le travail et les contraintes du calendrier puis ta maladie nous empêchaient de le concrétiser pleinement.
Pourtant, sur un des derniers camps que nous avons partagés, nous avons eu une belle ébauche de ce rêve.
Je me souviens de tes mots : "Ce n’est pas parfait, mais c’est toujours mieux que rien."
J’aurais tant aimé terminer ce projet avec toi… Mais même si tu n’es plus là, je ferai en sorte de le mener à bien, en ton honneur, en souvenir de toi.
Je suis sûr que "Cody Cattle Company" fera très bien écrit sur le Chuck Wagon.

Mais au-delà de la reconstitution, tu as été bien plus qu’un ami. Tu as été mon parrain, un guide, un mentor, un grand frère, un père de cœur toujours plein d'égards et de bienveillance.
J’ai un tel respect pour toi.
Tu as été une présence inestimable dans ma vie, et je mesure la chance que j’ai eu de partager tous ces moments durant ces 14 années à tes côtés à revivre l’histoire du vieil Ouest.
J’aurais tellement aimé en avoir beaucoup d’autres en ta compagnie, partenaire.

Aujourd’hui, la piste s’arrête là pour toi, et mon cœur est lourd à l’idée de te dire au revoir.
C’est le moment le plus difficile… Celui de se quitter.
C’est donc ici que nos chemins se séparent.
Et même si les bondieuseries c’était pas ton truc, j’ose pourtant croire qu’un jour, peut-être, ils se recroiseront. Mais ça, seul l’avenir nous le dira.
En attendant, rien n’effacera ce que nous avons partagé.
Ta perte est une douleur immense qui laisse une cicatrice, mais cette cicatrice sera là pour nous souvenir de toi et ne pas t’oublier car les êtres chers ne partent réellement que si on les oublie.
Alors, même si tu n’es plus physiquement parmi nous, tu restes dans nos cœurs, dans nos pensées, et tu vivras toujours à travers les photos, les souvenirs, les hobbies que nous avions en commun, à travers tout ce que tu as transmis.

Merci pour tout, mon fidèle et très cher ami. Merci pour ton enseignement, ta présence et ton amitié indéfectible.

Je te salue une dernière fois, comme on salue un frère d’armes, un maître, un compagnon de route.
Avec ton départ, c’est un pilier de Fort Rainbow qui disparaît et je me fais ici le porte-parole de tous les amis reconstitueurs du Fort et ceux des différentes associations de reconstitution à travers la France qui ne pouvaient pas être présents ici aujourd’hui qui te saluent et qui transmettent leurs sincères condoléances à tes proches.

Mes pensées vont à ceux qui restent et à qui tu manqueras : Odile, ta famille, tous tes amis de la reconstitution, ainsi qu’à tes compagnons passionnés de réseaux et modélisme ferroviaire.
Mes sincères condoléances à ceux qui, comme moi, ressentent aujourd’hui un immense vide.

Tu vas nous manquer, Cody… Tu vas me manquer.

Avec toute mon amitié, mon affection et mon respect,

Alors comme on dit dans le vieil Ouest :

SO LONG PARD. REST IN PEACE.

Maggie Parquet - Perle bleue - Cercle Huntka

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Maggi Parquet, Perle Bleue nous a quittée, pour moi elle était indissociable de son compagnon Serge Parquet avec qui elle avait fondée Le Cercle Huntka. Ils ont fait partie des tous premiers à me rejoindre et à m’aider pour relancer les rendez vous Français et fonder la FFAVA dont Serge a été le 1er secrétaire à une époque où il y avait 3 à 4 réunions par an.La fédération leur doit beaucoup et moi j’ai perdu 2 précieux amis.

 

Georges Kouyoumonzakis et Silencieux (Yves Gustin ) ont fait de beaux papiers à leur sujet dans Facebook.

A vous qui fréquentEZ les Rendez Vous, ayez une pensée pour eux. 

N. Rabineau

 

Voici un copié-collé du mur de Silen Cieux :

 

Bonjour les ami(e)s,

D’abord un grand merci à Émilie Sureau de m’avoir averti de la disparition de Maggy Parquet. Je coupais mon bois et n’étais pas au courant. Après vérification, j’ai vu que Georges Kouyoumontzakis et Alan Bear Hill en avaient aussi parlé sur leur page.

D’abord vous avez vu que “Maggy” est écrit à toutes les sauces. Moi je garde cette orthographe d’après les documents que Maggy m’avait fait parvenir. Maggy en anglais est “Margaret” (d’où Marguerite) mais qui signifie « Perle”.

Oui, hélas, c’est le 31 aout 2025 à l’âge de 94 ans qu’elle nous a quittés. C’était la doyenne des Indianistes français.

J’ai préféré attendre avant d’en parler car on m’a déjà fait le coup une fois. N’ayant pas eu de démenti, je peux apporter mon témoignage.

Maggy Parquet était née en 1931 et Serge, son mari, en 1926 (décédé en 1993).

Ils ont eu deux fils, Gilles et Jean-François dit “Jeff”.

Je suis obligé de parler de ces deux grands personnages du monde du Western et de l’indianisme car ils étaient toujours ensemble et ont œuvré tous les deux pour notre passion.

Serge et Maggy ont apporté un souffle nouveau dans le monde Indianiste français. Maggy et Serge Parquet ont été un exemple et nous ont montré le chemin à suivre. Serge fut l’initiateur de la Fédération Française, ainsi que Maggy avec Jean-Claude Renaudin et Norbert Rabineau qu’il ne faut pas oublier.

Tout a commencé dans les années 70’s au Musée de l’Homme où se trouvent d’authentiques costumes des Peuples du Continent Nord Américain et ils assistent aussi à de nombreuses conférences.

Serge, à la suite du feuilleton “Les Indiens” qui passait à l’ORTF (avec Robert Mottura), est invité à un débat et il rencontre André Chesneau (toujours de ce monde) qui leur fera connaître Maurice Dérumaux, qui possédait une extraordinaire collection d’objets authentiques.

Ils rencontrent ensuite Yves Balducci dit “Yves l’Indien” à la Vallée des Peaux-Rouges et c’est en 1973 que Serge eut l’idée de monter un club, “Le Cercle Huntka”, qui comportait à son époque pas mal de membres. Ils rentrent en relation avec des Amérindiens et vont même leur rendre visite.

Le 26 avril 1979, Serge et Maggy attendent des Sioux à l’aéroport de Roissy. 

Je saute des épisodes et des photos par manque de place… Ils participent ensuite à de nombreuses émissions de télévision et radio, salons, expositions… 

Serge se rend au siège de la Western Bund qui se concrétisera ensuite par la création de la Fédération Française de la Vieille Amérique, FFAVA, en 1982, donnant lieu au Rendez-Vous Français, qui se déroule tous les 14 juillet de chaque année.

Pour continuer, ce sont les camps, surtout au Maryland Ranch, des expositions, plusieurs voyages chez leurs amis Amérindiens, les Rendez-Vous et Courses de trappeurs qui avaient une grande authenticité. 

Serge et Maggy ont toujours été abonnés à Big Bear et il a souvent écrit des articles dans la revue.

Le Cercle Huntka continuera-t-il ?…

Ce monde dit ‘Western’ vieillit et va peut-être disparaître. J’essaie d’en parler sur mes pages pour garder notre mémoire et notre histoire mais cela devient difficile car beaucoup ne s’y intéressent guère.

Je repense, en écrivant ces lignes, être allé les voir il y a bien longtemps chez eux, Place Saint Georges à Paris, Maggy perlait une paire de mocassins.

So long Marguerite, dit “Perle Bleue”…

Yves Gustin - Silen Cieux

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Photos (j’en ai bien d’autres mais manque de temps pour les rechercher) :

N°1 : 1980, Maggy Parquet et Robert Metge lors de l’inauguration de la série l’Histoire du Far-West en BD Larousse, au fond le groupe “Les Westerners” (ph : André Chesneau).

N°2 : 1976, au Maryland Ranch avec les Indiens Navahos, Perle Bleue à droite (ph : Perle Bleue).

N°3 : avril 1976, Serge et Maggy sur la prairie du Maryland Ranch devant le tipi de “l’ours qui marche”. Les enfants Gilles et Jean-François (ph : Perle Bleue).

N°4 : 1975, Serge et Maggy au Maryland Ranch (ph : Perle Bleue).

N°5 : à Xammes lors du Rendez-vous Français début 80 (ph : Yves Gustin).

 

 

Toutes nos condoléances à Jeff et à sa famille ainsi qu'à ses proches.

Le bureau de la FFAVA.

Bill Welsh

Bill

17 juillet 2025, la Green Horn vient de perdre son armurier.

Très tôt, il était tombé dans la "marmite" comme Obélix. Sa passion pour la vieille Amérique le poussait à s'améliorer sans cesse et à encourager des jeunes dans le hobby: Léa, David, Sacha et Yanis. Très fidèle en amitié, d'une grande culture, généreux, il laisse ses amis et sa famille dans une grande tristesse.

Tu restes à jamais dans nos cœurs.

Ce n'est qu'un au revoir Claude !

Claude

Sa gentillesse, sa disponibilité, sa prévenance, son désir de bien faire vont nous manquer.

• Mireille

MireilleAimée de tous, solaire, Mireille rayonnait et sa joie de vivre était communicative. Tu manqueras beaucoup, à ta famille bien sûr, mais aussi à nous, tes amis de "voyages hors du temps"et notamment à Frédérique ta soeur de camp.

Tranche Montagne

So long Tranche Montagne

 

Avec ton départ, le Fort perd un de ses piliers.

Ta gentillesse, ta joie de vivre, ta bonne humeur, ta générosité, ta sagesse, tes connaissances, tes idées vont nous manquer.

Tu étais toujours prêt pour faire évoluer les camps, plein de conseils, d'idées, prêt à partager ton expérience, à nous soutenir et nous motiver pour faire avancer la reconstitution au Fort.

Sans toi l'ambiance à la Taverne du Goulet ne sera plus la même. Tes histoires dignes d'un one man show ou d'un stand up, tes chansons, tes anecdotes n'y raisonneront plus. Terminé les parties de "Chloubi" avec toi à la Taverne.

 

Comme un véritable homme des bois tu t'es battu jusqu'au bout venant quand tes forces te le permettaient au festival ou aux camps du fort.

Tu méritais bien ton surnom de "Tranche Montagne". Ce n'était pas qu'un breuvage, tu étais un roc, une montagne.

Tu vas vraiment nous manquer mais tu resteras dans nos mémoires et nos cœurs.

Fini pour toi les souffrances.

Repose en paix mon ami.

 

Sandro

• PATRICK AILLIOT

Farewell Paddy Flaherty !

Tous les membres du Maryl & Clarck ressentent une immense tristesse pour la disparition de notre ami Patrick Ailliot, « Paddy Flaherty ».

Nos pensées l’accompagnent, et nous sommes solidaires de son épouse, Pascale, et de leur trois enfants.

Nous sommes aussi orphelins depuis hier, nous perdons plus qu’un ami…

Nos week-end ne seront plus les même sans toi Paddy, l’irlandais…

Paddy flaherty

• ANNE BAYOU

R.I.P. ANNE

« Elle ne devait pas travailler cet après-midi-là...»,
R.I.P ANNE
Nous Garderons tous le souvenir de ton sourire et de ta gentillesse, pointure dans la confectionde costumes d'époque. Tu étais toujours prête à aider qui en avait besoin.

Puissent nos pensée soutenir Éric dans son immense douleur.

Eric et Anne Bayou